Cependant les textes les plus anciens ne remontent qu’au IXème siècle pour mentionner l’existence d’un prieuré bénédictin fondé par des moines venus de l’abbaye de Cruas (à 50 km, dans la Vallée du Rhône).
De celui-ci ne restent que quelques rares vestiges.
Plus tard les bénédictins s’installèrent sur le site actuel de l’église paroissiale, mieux protégé.
L’édifice date pour sa partie la plus ancienne du XIème siècle, mais conserve en remploi de nombreux éléments d’un sanctuaire plus ancien. De cette période romane ne sont désormais visibles que la nef centrale, le transept, le chœur et le chevet.
L’église est placée sous le vocable de Notre-Dame-de-Nazareth, le patron de la paroisse étant Saint-Vincent.
Outre les bénédictins, la ville a accueilli au cours de son histoire de nombreuses communautés religieuses : hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, cordeliers (franciscains), augustins, capucins, antonins, augustines (moniales d’Aleyrac), ursulines, dominicaines.
La ville comptait également deux confréries de pénitents (noirs et blancs) qui perdurent.
Des offices sont régulièrement assurés dans :
-la chapelle de l’hôpital (restauration contemporaine)
-la chapelle des Pénitents Blancs (remarquable décor du XVIIème siècle)
-la chapelle des Pénitents Noirs (ancienne chapelle conventuelle des Ursulines)
-la chapelle Notre-Dame de Lorette (dévotion mariale dans le jardin de Piedvaurias)
Les autres édifices religieux ont été sécularisés, ou ont disparu.