Evènements et Invitations

 

À Richerenches, Raymond CHARRANSOL, 61 ans  ;

À Visan, Arlette Solange ISNARD née DOUX, 98 ans.

À Valréas, Odette PUJOL née CLEMENT, 100 ans  ; Arlette GONTIER née SERVEL, 77 ans. 

Nous les portons dans nos prières avec leurs familles et leurs proches.

 

Pour Noël ou pour les vœux, envoyez une carte postale de la crèche de Valréas en vente à l’église  !

La crèche n’est pas une reconstitution historique   ! Tout le sérieux de Noël consiste précisément à prendre le temps de contempler un visage, celui de Jésus, pour avoir la chance de lui ressembler.

Trois nouveaux santons de 60 cm sont à découvrir : un pénitent noir, le meunier et un pèlerin.

 

Le pénitent noir  : présents au moins depuis le XV^ème siècle dans notre cité, les Pénitents Noirs étaient des laïcs qui avaient pour vocation l’assistance aux blessés de la vie (malades, défunts et leur famille, prisonniers, indigents…).

Plusieurs siècles après, ils continuent leur mission.

Placés sous la protection des franciscains, leur chapelle se situait à gauche du local Faravel.

Leur présence dans la crèche à côté de Saint François n’en est que plus symbolique.

 

Le meunier : il porte son sac de farine sur l’épaule. C’est le fruit de son travail et de la terre.

Il vient offrir de la farine à un enfant qui dira plus tard : «  Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel  ». Autrement dit, chaque fois qu’on offre un peu de soi à Dieu, chaque fois qu’on offre sa vie, son travail, ses joies et ses peines à Dieu, on est tous comme le meunier.

C’est le mérite de la prière de faire de nous des meuniers offrant à l’Enfant Jésus tout ce que nous sommes et tout ce que nous vivons pour le déposer devant la crèche, pour le déposer dans le cœur de Dieu. 

Pensez à être le meunier pour déposer dans le cœur de Dieu tout ce qui fait votre vie, avec ses joies et ses peines, avec les réussites et les échecs. Tout ce qui est si lourd - à l’image du sac de farine - déposez-le auprès de la crèche et donnez-le à l’Enfant Jésus. Et quand votre vie sera trop lourde à porter, venez déposer auprès de Jésus le poids qui vous écrase.

Et lui vous dira, comme on le lit dans l’évangile : «  Venez à moi, vous tous qui ployez sous le poids du fardeau, et moi je vous procurerai le repos.  » 

 

Le pèlerin : il rappelle que nous sommes de passage sur cette terre (tel est le sens du mot paroissien).

Saint Irénée disait : «  Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit fait Dieu.  »

D’ailleurs, le mot «  santon  » signifie «  petit saint  »  ! L’exigence de la vie divine est un appel à aller plus loin.

 

Le lundi 12 décembre à 19 h 00 à la salle du Cardinal Maury à Valréas.

 

Le mardi 13 décembre à l’église de 20 h 30 à 21 h 30. Chants, Parole de Dieu, intercessions et actions de grâces ponctueront notre rencontre. Vous êtes tous invités, parents, enfants ou grands-parents  !

 

 

Valréas à 19 h : veillée suivie de la messe et 23 h 30 : veillée (pièces d’orgue et chants provençaux) suivie de la messe de minuit

 

 

Prenons donc du temps pour l’Adoration et pour vivre le Sacrement du Pardon  !

Chaque mercredi de 10 h30 à 12 h 30, un prêtre se tient à votre disposition à l’église de VALRÉAS.Un temps de Louange suit de 12 h 30 à 13 h 00.

Le Sacrement de la Réconciliation sera proposé de façon communautaire le lundi 19 décembre à l’église paroissiale de Valréas au cours de la messe à 18 h 15 avec tous les Prêtres du Doyenné (ou le mardi 20 décembre à 18 h 00 à la Cathédrale de Vaison la Romaine).

 

Le temps de l’Avent, dans la liturgie chrétienne, nous fait revivre le désir du Sauveur, du Libérateur, de l’Envoyé du Seigneur. Sauveur, Libérateur, Envoyé du Seigneur, voici trois mots qui reflètent des épreuves différentes et des attentes diverses. On n’attend pas les mêmes choses selon les situations personnelles ou collectives qu’on traverse  !

Un Avent en temps de crise. Comme l’Europe, notre pays est frappé par une crise économique, financière, sociale, politique. On peut même ajouter : morale. On voit bien qu’à l’origine des épreuves d’aujourd’hui se retrouvent de multiples comportements illégaux, immoraux, imprudents en divers domaines. Ce ne sont pas seulement des solutions techniques, des ajustements adaptés qui mettront fin à cette crise. Il y faudra des changements culturels profonds, des conversions de mentalités, des manières nouvelles de vivre.

Un Avent en temps de crise. Des chrétiens sont persécutés et ne peuvent pas vivre leur foi sereinement dans bien des pays. Ils souffrent et s’interrogent. Ici même en France, certains pensent voir des signes clairs d’une persécution larvée et sournoise contre laquelle il faudrait se lever. Nos communautés chrétiennes ont du mal à lire et à aimer ce qu’il nous est donné de vivre en tant que croyants, dans cette société fortement sécularisée.

Un Avent d’espérance. Durant ces semaines, la liturgie va nous inviter à veiller, à attendre, à observer, à désirer.

Le Seigneur n’abandonne pas son peuple. Il vient et va nous sauver  ! Vivons ce temps en purifiant nos désirs et nos attentes. Nous le savons : Dieu vient moins changer le monde que nous-mêmes. Il vient nous rendre visage humain. Il vient tisser des liens filiaux et fraternels pour qu’en se reconnaissant aimé de Dieu aucun homme ne puisse sombrer dans le désespoir ou la profondeur du non-sens et pour que les hommes, entre eux, bâtissent un monde pour tous, fraternel et solidaire.

Oui, nous sommes faits pour Dieu et les uns pour les autres. Vivre pour Lui et pour les autres comble nos cœurs et fait naître en nous des comportements remplis d’espérance, de respect et de dignité. C’est le visage du Dieu fait enfant d’homme que nous contemplerons à Noël, faible dans son corps, puissant par l’amour qu’Il donne et suscite. Il est Emmanuel : Dieu avec nous.

Il vient ensemencer le monde de sa force d’aimer qui permet de traverser toute crise. Veillez, espérez, partagez  !

+ Georges PONTIER - Archevêque de MARSEILLE -

 

Le numéro de Noël est arrivé. Pour le prochain, les articles doivent être rendus pour le 15 janvier  !