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Renée Sage née Roux 90 ans, Marie-Madeleine Auclert née Petit 92 ans, et Jacqueline Laye 63 ans

À Visan Marc Combaluzier 77 ans.

Nous les portons dans nos prières avec leurs familles et leurs proches.

 

La bénédiction de l’ensemble de la campagne et des récoltes à venir se fera au cours d’une procession dans les jardins des Pénitents Blancs à Valréas le mardi 14 mai à 18 h 15. Suivra la messe des Rogations dans la chapelle des Pénitents Blancs. Elle est destinée à prier pour les récoltes futures.

Ces rites, ces prières, ces coutumes, même en notre temps dominé par la technique, ont une signification très belle. Quand l’Eglise bénit les réalités terrestres et prie pour les fruits du travail humain, elle ne prétend pas que Dieu remplace la compétence et le travail des hommes.

Elle n’assure pas qu’il nous préserve automatiquement des épreuves ou des catastrophes. Ces bénédictions et ces dévotions nous rappellent entre autres choses celles-ci : Dieu s’intéresse à notre monde et à notre travail  ; il est présent à nos soucis et à nos efforts ; il nous appelle à faire des réalités humaines des chemins de conversion ; il nous invite à ne pas idolâtrer la création ; il montre qu’il se réjouit que nous puissions par notre travail vivre correctement et participer à la joie et à la fête des hommes ; il nous appelle à être solidaires de ceux qui chez nous et dans le monde n’ont pas la possibilité d’avoir les mêmes moyens de vivre ; il nous invite à œuvrer ensemble pour que les hommes construisent une société plus conforme à ce qu’il en attend. Pâques annonce la réconciliation de l’Univers avec Dieu.

C’est dans cette perspective que se plaçaient les Rogations. C’étaient trois journées de prières publiques avant l’Ascension.

Les Rogations ont été instituées par St Mamert, évêque de Vienne en Dauphiné autour de l’an 469. Au XI° siècle, Gontran, petit-fils de Clovis en ordonne la célébration dans tout le royaume de Bourgogne. C’est à partir de là qu’elles sont diffusées dans toutes les campagnes de France.

 

Elle se fera aux messes dans l’Enclave des Papes des 18 & 19 mai.

La somme sera entièrement versée à l’hospitalité N-D de Lourdes pour aider des malades à partir au Pèlerinage Diocésain de Lourdes du 21 au 26 août. Si des malades souhaitent y participer avec l’hospitalité, demandez un dossier à M. le Curé !

 

« Mai est par excellence le mois du printemps, celui de la profusion des fleurs, de la croissance des épis, et des promesses de fruits. Pour célébrer les beaux jours, le Moyen Age plantait « l’arbre de mai » - en général un bouleau pourvu de ses premières feuilles - que l’on ornait de guirlandes, de couronnes et de bandelettes ; promené de maison en maison, il était ensuite fixé sur la grand place, avec danses et chansons. L’Eglise reprit ces fêtes de joie et de préparation d’abondance pour en christianiser les effets.

Et comme les plus jolies jeunes filles, parées de rubans, étaient les « belles de mai », peut-être y a-t-il eu réorientation du regard et de la ferveur vers la plus belle de toutes - Notre Dame Marie, que l’on prie désormais plus particulièrement au cours du mois qui lui est dédié. Car depuis que Cyrille d’Alexandrie l’a fait reconnaître, au concile d’Ephèse, « mère de Dieu » (theotokos), la dévotion à Marie ne s’est jamais démentie dans le catholicisme et l’orthodoxie, prenant diverses formes, certaines simples et austères, d’autres plus éclatantes, selon le tempérament et l’histoire des peuples.

Ainsi, ce sont les Jésuites italiens qui, au début du 18^ème siècle, ont favorisé la consécration officielle de mai à Marie : on invitait les fidèles à méditer « la vie, les vertus et les privilèges » de la Sainte Vierge, et à prendre quelque résolution personnelle pour l’imiter. Invocations, cantiques, petits autels fleuris, recherche d’une vie plus « chrétienne », marquaient ce temps de grâce. Mais les historiens rappellent que, dès le 13^ème siècle, le roi poète Alphonse de Castille avait déjà associé, dans l’un de ses « chants », la beauté de la Vierge et celle du mois de mai… De tout cela qui fut au cœur de la foi vive de nos ancêtres, que reste-t-il aujourd’hui dans notre Europe largement déchristianisée ? Quel regard porter sur la douce piété mariale de nos parents ou grands-parents, qui offraient cierges et fleurs aux autels, non par superstition ou rituel vide de sens, mais par geste de foi et prière confiante ?

Chacun réagira certes à l’antique tradition selon son caractère, son parcours et son engagement spirituel - sans oublier pourtant que Marie fut toujours « la première en chemin », et que c’est grâce à son « oui » que fut semé pour nous, « dans l’argile incertaine de son humanité », Jésus Christ fils de Dieu.  » Simone Grava

 

Le mois de Marie nous invite à remettre en bonne place dans notre prière quotidienne la prière du chapelet. Elle est une occasion privilégiée pour apprendre ou réapprendre à prier avec le chapelet. La prière du chapelet a fait de certains saints d’authentiques mystiques. Je pense en particulier à sainte Bernadette de Lourdes qui ne savait prier qu’avec son chapelet, à saint Louis Marie Grignon de Montfort, à saint Maximilien Kolbe. Le chapelet en effet est une manière étonnante de contempler le Christ, de pratiquer de la « lectio divina » (« lecture priante ») de l’Ecriture Sainte, surtout des Evangiles. 

Le chapelet est une prière de répétition. Certains pensent que répéter ainsi les « Je vous salue Marie » est source de routine. Cela peut l’être, c’est vrai. Mais on redécouvre aujourd’hui la valeur de la prière de répétition. Nous en avons pour illustration le succès de « la prière à Jésus », chère à nos frères chrétiens orientaux, et répandue en occident par le livre « Les récits d’un pèlerin russe ». Par la répétition, dont l’importance est soulignée par les psychologues, la prière pénètre peu à peu tout notre être, corporel et spirituel. C’est ce que réalise le chapelet. La répétition lente et rythmée des « Je vous salue, Marie » nous maintient dans la présence du Christ. Du reste, pour dire à quelqu’un que nous l’aimons, nous répétons souvent les mêmes paroles qui prennent chaque fois un sens nouveau.

Plus qu’une prière mariale, le chapelet est une prière trinitaire. Chaque dizaine commence par le « Notre Père ». En le disant, nous reconnaissons que l’œuvre de Jésus, et par le fait même la mission et la sainteté de Marie, ont leur source et leur fin dans le Père.

Chaque « Je vous salue Marie » a pour centre et sommet la louange adressée à Jésus, le Fils béni qui s’est fait homme en Marie par l’action de l’Esprit Saint. En nous guidant dans la contemplation du Christ, Marie veut nous partager ce qui a été sa seule passion à la suite de Jésus : la gloire de Dieu. C’est pourquoi chaque dizaine se termine par la glorification du Père, du Fils et du Saint Esprit, qui fait écho à la doxologie de la célébration eucharistique.

 

Ils vous donnent rendez-vous sur le marché de Valréas à leur stand pour vous proposer des produits du commerce équitable le mercredi 15 mai.

La collecte pour le CCFD lors du Bol de riz est de 1120 €. Cette somme a été intégralement remise au comité diocésain qui sera informé des dons qui ont pu être directement adressés à Paris.