Evènements et Invitations

 

 

À Valréas, Camille Ricamond 93 ans. Nous la portons dans nos prières avec sa famille.

 

Le lundi 6 février à 19 h 00 à la salle du Cardinal Maury à Valréas.

 

À l’issue de celle-ci, Saint Agathe sera portée en procession jusqu’à la Maison des Chrétiens où sera servi un apéritif offert par la Paroisse puis le repas sera partagé (chacun apporte un mets pour quatre et son couvert).

Agathe morte en 251, vierge et martyre, est la sainte patronne de Grillon.

Elle est née dans une ville de Sicile à Catane. Elle appartenait à une riche famille. Dès son enfance, Agathe se consacra à Dieu. Sachant que la jeune fille professait la religion de Jésus Christ, un gouverneur, nommé Quintien, la fit arrêter. Il la livra à une femme de mauvaise vie qui devait la pervertir par des caresses ou des menaces.

Agathe cherche dans la prière la force de résister. Quintien la fit alors comparaître devant son tribunal. Agathe déclara qu’être serviteur ou servante de Jésus Christ, constituait la vraie liberté. Quintien la fit flageller et la renvoya en prison. Un second interrogatoire montra encore qu’Agathe était fermement attachée au Christ.

Alors, elle fut mise sur un chevalet et flagellée. Avec des crochets de fer et des tenailles, on lui meurtri les seins. Elle fut à nouveau jetée en prison avec ordre de ne lui donner aucun soin. La nuit suivante, une clarté céleste apparut à Agathe et toutes ses blessures furent guéries. « Qui t’a guérie de la sorte ? », interroge le gouverneur. « C’est le Christ, fils de Dieu », répondit Agathe. Alors commença pour elle une série de supplices ; on la fit coucher sans vêtement sur des morceaux de poteries cassées et sur des charbons ardents et on y roula son corps dessus. Ce supplice venait à peine de commencer que l’édifice s’effondra et la ville de Catane fut secouée par un terrible tremblement de terre. Quintien alla se cacher tant il redoutait le tremblement de terre et la révolte du peuple. Agathe adressa une prière à Dieu lui demandant de la retirer de ce monde pour la prendre avec lui dans son royaume. Alors elle poussa un grand cri et expira en présence de nombreux témoins.

L’année suivante, au jour anniversaire du martyre d’Agathe, la ville de Catane fut menacée d’un incendie causé par l’éruption de l’Etna. Les païens, eux-mêmes, pleins de vénération pour la jeune martyre, vinrent chercher le voile qui recouvrait son tombeau et le dressèrent comme un bouclier au feu du volcan et l’éruption cessa aussitôt ses ravages.

 

Pour le numéro de Pâques, pensez à rendre vos articles pour le dimanche 19 février. À vos plumes !

Ce journal permet et développe la communication entre les chrétiens issus de toutes les paroisses mais aussi avec tous les habitants de l’Enclave des Papes. Il veut rendre visible aujourd’hui la vie de la communauté chrétienne dans chacune de nos paroisses et de nos villages. De nombreux paroissiens ne sont toujours pas abonnés !!! Le prix de l’abonnement annuel est pourtant très modique : à partir de 13 Euros.

Il y a va de la survie de ce journal. Merci par avance pour votre aide et votre soutien.

 

« Le sacrement des malades mérite aujourd’hui une plus grande considération, aussi bien dans la réflexion théologique que dans l’action pastorale auprès des malades », écrit Benoît XVI à propos de l’onction des malades, dans son Message pour la 20^ème Journée mondiale du Malade qui aura lieu le 11 février 2012. Ce message a pour thème : « Relève-toi, va ; ta foi t’a sauvé » (Lc 17,19).

Benoît XVI a en effet consacré son message aux « sacrements de la guérison », le sacrement de la pénitence et de la réconciliation, l’onction des malades et l’eucharistie. Le pape évoque aussi le lien entre la Journée mondiale du Malade et l’Année de la foi qui commencera le 11 octobre 2012. « Dans l’accueil généreux et aimant de chaque vie humaine et en particulier de celle qui est faible et malade, le chrétien exprime un aspect important de son témoignage évangélique, à l’exemple du Christ qui s’est penché sur les souffrances matérielles et spirituelles de l’homme pour le guérir », fait observer le pape. « Dieu, dans son Fils ne nous abandonne pas à nos angoisses et à nos souffrances, mais Il nous est proche, Il nous aide à les porter et Il désire nous guérir au plus profond de notre cœur ». « Dans le sacrement de la Pénitence, explique-t-il, dans « le remède de la confession », l’expérience du péché ne dégénère pas en désespoir mais rencontre l’Amour qui pardonne et transforme ».

Benoît XVI encourage à retrouver le sens du sacrement des malades qui n’est pas le sacrement des mourants mais de guérison. La preuve, dit-il, c’est qu’une même personne peut recevoir ce sacrement plusieurs fois dans sa vie, à chaque fois que l’on est éprouvé par une maladie. Enfin, le pape insiste sur l’eucharistie comme sacrement de guérison. Il explique en particulier l’importance de l’Eucharistie comme viatique en citant saint Ignace d’Antioche : c’est « un remède d’immortalité, antidote contre la mort », sacrement du passage de la mort à la vie, de ce monde au Père qui les attend tous dans la Jérusalem céleste. »

Benoît XVI a également des paroles pour les familles et le personnel médical, les bénévoles qui visitent les malades.

La Journée mondiale du Malade a été fixée par Jean-Paul II le jour de la fête de Notre Dame de Lourdes. Benoît XVI achève son message par cette prière à la Vierge Marie : « Vers Marie, Mère de miséricorde et Santé des malades, nous élevons notre regard confiant et notre prière. Puisse sa maternelle compassion, vécue à côté de son Fils mourant sur la Croix, accompagner et soutenir la foi et l’espérance de chaque personne malade et souffrante sur son chemin de guérison des blessures du corps et de l’esprit. »

 

Les chrétiens représentent un tiers de la population mondiale. Voilà de quoi tordre le cou aux idées reçues sur la baisse inexorable du nombre de chrétiens dans le monde. Selon une imposante étude par un institut de recherche américain, le Pew Forum, près d’un tiers de la population mondiale est en effet chrétienne, soit 2,2 milliards de personnes, demeurant « de loin » le premier groupe religieux au monde, devant les musulmans.

Le nombre de chrétiens a plus que triplé en 100 ans, tout comme la population globale de la planète, passant de 1,8 milliards en 1910 à 6,9 milliards un siècle plus tard. La moitié des 2,2 milliards de chrétiens recensés est catholique.

Mais si cette croissance a été régulière au fil du temps, on assiste à un changement total de la répartition des croyants. Alors que les chrétiens représentaient deux tiers des européens, ils ne sont plus qu’un quart aujourd’hui. C’est l’Afrique qui enregistre la progression la plus impressionnante puisque le nombre de chrétiens sur le continent noir a été multiplié par plus de 60, passant de 8 millions en 1910 à 516 millions en 2010 avec des grandes disparités par pays. Avec plus de 133 millions de baptisés, le Brésil représente à lui seul 12% de catholiques dans le monde. Ce pays, qui doit accueillir les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse en 2013, compte ainsi plus de chrétiens que l’Italie, la France et l’Espagne réunies. On peut constater le succès de l’Eglise en matière de mondialisation ! Cette mondialisation tire ses racines de l’élan missionnaire du 19^ème siècle.

 

 

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