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Evènements et Invitations

 

À Grillon, Marcel Boyer 77 ans ; à Valréas, Annie Parodi 73 ans, Josette Goy née Lucas 76 ans, Lucette Scholtus née Gonon 90 ans, Denise Napoleon née Testard 91 ans.

Nous les portons dans nos prières avec leurs familles et leurs proches.

 

En raison de la messe pour la fête de la truffe à Richerenches, le dimanche 20 janvier, à 10 h 30, il n’y aura pas de messe ce dimanche à Visan mais le samedi 19 janvier à 17 h 45 !

 

 

Le vendredi 18 janvier à 20 h 00 à la salle du Vignarès à Valréas. Venez donc nombreux !

 

« Est-il nécessaire de dire qu’aujourd’hui tout va mal pour pouvoir souhaiter que demain tout aille bien ? Est-il nécessaire de dire que le monde est plongé dans la plus profonde obscurité pour pouvoir dire que l’Evangile est une grande lumière ? Vatican II - et d’abord le pape Jean XXIII - ont voulu nous sortir de ce travers. Il n’y a pas d’un côté un monde plongé dans le péché et « en face » une Eglise toute rayonnante de foi et d’amour ! Et ce n’est pas là une simple question de répartition équitable des bonnes et des mauvaises notes. Car, à l’évidence, l’Eglise mérite quelques mauvaises notes ! Ce discours concerne l’identité de l’Eglise.

L’Eglise n’est pas une forteresse assiégée, d’où l’on sortirait, périodiquement, armés de pied en cap, pour mener les « combats de la foi » ! L’Eglise est « sacrement du salut » ; elle est cette part émergeante de l’humanité que Dieu attire vers lui en la pénétrant de son Esprit. Certes, l’Eglise ne se confond pas avec le monde, mais elle n’est pas une réalité à part, séparée ; elle est littéralement incorporée à l’humanité et à son histoire comme le Fils de Dieu est incarné dans l’homme. Car, il n’y a pas deux histoires de l’humanité, une histoire profane et une histoire sainte, il y a une seule histoire qui est celle de l’homme. C’est le grand enseignement des Constitution conciliaires Lumen Gentium et Gaudium et Spes.

Ainsi, le rôle de l’Eglise n’est pas, d’abord, de dénoncer : coup de crosse à droite pour dénoncer la richesse, puis coup de crosse à gauche pour dénoncer le laxisme moral ! Le rôle de l’Eglise est d’annoncer, de proclamer, le message de l’Evangile. Ce faisant, elle va, bien sûr, dénoncer, mais cette « dénonce » n’a de sens que parce qu’il y a « annonce ».

L’affaire du mariage pour tous est de ce point de vue exemplaire. Nous savons qu’il y a des situations humaines très difficiles. Nous savons la souffrance de personnes qui se sentent « différentes ». Nous savons qu’il existe des familles « homo-parentales », qui ont besoin d’un statut juridique. Et pourtant, nous avons à nous opposer à des « solutions » qui desservent l’homme, qui ne correspondent pas à l’identité de l’homme, à ce qu’il est dans le regard du Créateur. Mais, fondamentalement, notre rôle est d’attester la cohérence du message de l’évangile sur la famille, sur le rôle de chacun et sur les droits de chacun. Ce message est un message d’amour et il doit être exprimé avec amour. C’est aussi simple que cela !

En ce début d’année, soyons d’authentiques témoins de l’Evangile, annonçons un message d’amour, évitons tout dérapage vers l’intolérance et le fanatisme, ne laissons pas s’insinuer insidieusement, dans nos paroles et dans nos comportements, la haine et le mépris : tout notre message doit être un message d’amour !  » Père Régis Doumas

 

« La France envahie était en prière ce 17 janvier 1871 et les Prussiens étaient à Laval prêts à envahir l’ouest de la France. C’est alors que Marie, Vierge du cosmos, s’est manifestée la nuit, entre ciel et terre, à quelques enfants à Pont-Main, petite bourgade de la Mayenne, véritable icône figure de l’Orient et de l’Occident, entourée d’étoiles, très souriante, mais aussi à certains moments remplie de tristesse. Elle répondait ainsi, ou plutôt correspondait de façon singulière, à la prière de toute une population. En dessous d’elle ce message écrit : Mais priez mes enfants. Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher. Dans ses mains son Fils en croix tout ensanglanté. A Pontmain, Marie disparaît derrière un voile, manifestant toujours là sa présence et l’actualité du message qu’elle nous délivre qui a sa source et son achèvement dans la Trinité elle-même ; message sans aucun doute toujours adressé à notre nation aujourd’hui comme à toutes les nations. Ne sommes-nous pas là toujours en pleine épiphanie ? » 

 

« Jean, fils d’Elisabeth, était si grand, si charismatique, comme nous dirions aujourd’hui, dans sa vie et dans sa prédication, que beaucoup de Juifs se sont demandé s’il n’était pas le Messie annoncé par les prophètes, attendu en vain depuis si longtemps. Mais le Baptiste découragea fermement ces espérances avec une phrase tranchante : « Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales » - geste qui renvoyait, à cette époque, au plus humble de tous, à l’esclave. Le seul Sauveur, le seul Seigneur, le Messie fils de Dieu, c’est Jésus de Nazareth, que personne ne connaît, et qui apparaît brusquement dans sa trentième année, après une « vie cachée » dont on n’a jamais pu jusqu’ici élucider le mystère. A Cana, on l’entendra dire à sa mère que « [son] heure n’est pas encore venue » - pourquoi ? Ici, on le voit surgir sur les bords du Jourdain où Jean occupe pourtant le terrain de toute sa force de conviction et de ses tonitruantes apostrophes aux Pharisiens, aux Sadducéens, à Hérode et à Hérodias. Cet inconnu, ce fils de charpentier, qui n’a encore aucun disciple et qui demande calmement le baptême au prophète, nous savons aujourd’hui, nous, chrétiens, que c’est le Verbe incarné, « Lumière née de la Lumière », venu dans le monde pour notre Salut. Le texte nous le confirme par la deuxième grande théophanie trinitaire de l’Evangile, après l’Annonciation (dans l’intimité de Marie) et avant celle, éblouissante, de la Transfiguration. Elle semble inaugurer la vie publique de Jésus. Mais derrière cette scène étrange où le Ciel « s’ouvre » pour dire des mots que personne alors sûrement ne comprend, Luc signale un détail imperceptible qui, finalement, peut-être, est tout aussi important : après son baptême, Jésus, à l’écart de la foule, « priait ». S’adresse-t-il au Père, à son Père, en lui disant « Abba… » ? On sait seulement que la voix lui répond : « Fils bien-aimé… » Ce mystère d’amour est immense, il nous dépasse infiniment, et cependant, malgré la distance qui nous sépare du Créateur, il nous émeut, il nous élève, et au plus profond de nous-mêmes, notre foi lui répond. » Simone Grava

 

Vous donnent rendez-vous pour Noël sur le marché de Valréas à leur stand pour vous proposer des produits du commerce équitable, le mercredi 16 janvier, à leur place habituelle.

 

 

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