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Evènements et Invitations

 

À toutes les personnes qui se sont investies dans l’animation liturgique des fêtes pascales, dans la décoration florale, la propreté des églises et pour les fleurs apportées !

 

Il s’ouvre avec le dimanche de Pâques, couvre 7 semaines et se clôt avec la célébration du dimanche de Pentecôte. Il dure donc 50 jours, 7 fois 7 jours, une semaine de semaines, avec un lendemain. La Tradition comprend cette période comme la « dilatation », en quelque sorte, du jour de Pâques lui-même, de la résurrection du Christ. Les Pères de l’Eglise enseignent que ces 50 jours « sont comme un seul jour ». Saint Athanase parle dans ses sermons d’un « grand dimanche ».

On peut noter le détail suivant qui dit assez la solide unité de ce temps : il est scandé par des dimanches qui sont tous appelés « dimanches de Pâques », alors qu’on aurait aussi bien pu les appeler « dimanches après Pâques ». Le jour de Pâques se prolonge donc en une cinquantaine ou Pentecôte (qui veut dire en français la cinquantaine) : ces 50 jours sont comme un seul jour de fête et de joie !

« Voici le jour que le Seigneur a fait : jour de fête et de joie » (Psaume 117).

 

Le missel romain prévoit 4 formules pour la préparation pénitentielle : le Je confesse à Dieu ; Seigneur, accorde-nous ton pardon ; la triple invocation et l’aspersion. Il est bon d’alterner les possibilités selon les périodes liturgiques ou les occasions. L’aspersion au temps pascal, par exemple, a un sens pénitentiel lié au baptême, de la plus forte expression. Aussi, c’est cette formule (l’aspersion) qui sera retenue à Valréas durant tout le temps pascal !

 

Vivra sa journée paroissiale de printemps le dimanche 21 avril. Pour le repas qui suivra la messe de 10 h 45, pensez à vous inscrire auprès de Robert Grosset : 04. 90. 35. 01. 80. ou André Jouve : 04. 90. 35. 24. 44. 

 

« … l’autre nom de la tendresse de Dieu ! « Dans l’un des plus puissants ouvrages jamais écrits sur les profondeurs de l’âme humaine et sur les abîmes du Mal, « Crime et Châtiment », le romancier Dostoïevski crée le personnage d’une jeune fille pure, aînée d’une nombreuse fratrie, au sein d’une famille qui subit la très grande pauvreté. Parce que son père, ivrogne ignoble, perd au cabaret les dernières ressources du ménage, Sonia, harcelée par sa belle-mère, est envoyée se prostituer. Chaque soir, la décision est déchirante, chaque soir, l’innocente part dans la nuit chercher l’argent qui fera manger ses frères. Ce sacrifice la torture à la fois dans son humanité et dans sa foi. Mais Dieu, qui l’aime infiniment, la porte jusqu’au bout, invisible, par la petite lumière de sa grâce, et lui donne la force, à la mort pitoyable de son père, de pardonner. Faire miséricorde. Implorer miséricorde. Obtenir miséricorde.

Le mot vient de très loin : en hébreu, il désigne les entrailles de Dieu, sa compassion quasi maternelle pour l’homme  ; en latin, il signifie plutôt le « cœur » du Père, lieu de toutes les écoutes et de tous les pardons - charité, absolution, pitié, clémence, grâce !

« Heureux les miséricordieux  » proclame Jésus, « ils verront Dieu ! » Toi, le prieur de Tibhirine, qui d’avance accueillais ton assassin en l’appelant frère, et qui voulais le revoir un jour dans le Royaume ; toi, femme qui as connu la Shoah, et qui témoignes sur ta vie brisée sans haine pour le peuple allemand ; toi, l’handicapé, l’enfant différent, qui n’as pas de rancune pour ceux qui t’ont battu et humilié ; vous êtes l’image de la parfaite bonté de Dieu, vous êtes l’écho du Christ Jésus, cloué sur une croix, dévoré par la soif, couronné d’épines tranchantes, qui murmure dans un dernier souffle : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! »

« Miséricorde » est un très beau nom. Cela veut dire à la fois "tendresse de Dieu" et "conversion des hommes". » Simone Grava

 

Au cours des fêtes pascales des 30 et 31 mars 2013, 4939 jeunes et adultes ont reçu les sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, eucharistie et confirmation). Partout, il y a « du bonheur à devenir chrétien ! » Dans la dynamique de l’Année de la Foi, inaugurée par Benoît XVI et à la suite de l’appel du Pape François « à marcher en présence du Seigneur, animer l’Eglise et confesser Jésus-Christ », la démarche de ces nouveaux chrétiens stimule l’Église en France.

 

Les groupes de Richerenches et Valréas se retrouveront le samedi 6 avril à Valréas de 14h00 à 16h15. Rendez-vous sur la place Pie. Au programme : ateliers puis célébration à 15 h 15 à l’église puis chasse aux œufs et goûter.

 

« … Comme vous savez, il y a plusieurs raisons pour lesquelles j’ai choisi mon nom en pensant à François d’Assise, une personnalité qui est bien connue au-delà des frontières de l’Italie et de l’Europe, et aussi de ceux qui ne professent pas la foi catholique. Une des premières est l’amour que François avait pour les pauvres. Il y a encore tant de pauvres dans le monde !

Et ces personnes rencontrent tant de souffrance ! À l’exemple de François d’Assise, l’Église a toujours cherché à avoir le souci, à protéger, en tout coin de la terre, celui qui souffre d’indigence et je pense que dans beaucoup de vos pays, vous pouvez constater l’œuvre généreuse de ces chrétiens qui se prodiguent pour aider les malades, les orphelins, les sans-abris et tous ceux qui sont exclus, et qui ainsi travaillent pour construire une société plus humaine et plus juste.

Mais il y a aussi une autre pauvreté ! C’est la pauvreté spirituelle de nos jours, qui concerne gravement aussi les Pays considérés comme plus riches. C’est ce que mon Prédécesseur, le cher et vénéré Benoît XVI, appelle la « dictature du relativisme », qui laisse chacun comme mesure de lui-même, et met en péril la convivialité entre les hommes. Et ainsi j’ajoute une autre raison de mon nom. François d’Assise nous dit : travaillez pour construire la paix ! Mais il n’y a pas de véritable paix sans vérité ! La paix ne peut pas être véritable si chacun est la mesure de lui-même, si chacun peut revendiquer toujours et seulement son droit personnel, sans avoir le souci en même temps du bien des autres, de tous, à partir de la nature qui unit chaque être humain sur cette terre…

Dans cette tâche, le rôle de la religion aussi est fondamental. On ne peut pas en effet, construire des ponts entre les hommes en oubliant Dieu. Mais le contraire vaut aussi : on ne peut vivre des liens véritables avec Dieu en ignorant les autres…

Lutter contre la pauvreté soit matérielle, soit spirituelle ; édifier la paix et construire des ponts. Un chemin difficile cependant, si nous n’apprenons pas toujours plus à aimer notre Terre. Aussi dans ce cas penser au nom de François m’est une aide, lui qui enseigne un profond respect pour toute la création, pour la sauvegarde de notre environnement, que trop souvent nous n’utilisons pas pour le bien, mais que nous exploitons avec avidité au détriment l’un de l’autre… Que le Seigneur tout puissant comble de ses dons chacun de vous, vos familles et les peuples que vous représentez. Merci ! » (Discours du Pape au Corps diplomatique le 22 mars 2013).

 

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